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Mémoire de Tortue
21 juin 2010

VOYAGE à l'écomusée de MARQUEZE

VOYAGE à l'écomusée de MARQUEZE   

    Le 27 avril dernier, le car conduit par Raymond , accompagné de Florence nous a embarqué à Castelnau pour nous déposer à Sabres.
    Après une brève pause (pipi), nous sommes montés dans le petit train qui a suivi l'ancienne ligne de chemin de fer à travers les Landes à certains endroits dévastées par la dernière tempête, pour rejoindre le site de Marquèze.   

    C'est à pieds avec une charmante guide que nous avons visité le village reconstitué tel qu'il se présentait en 1836
    Première étape, la maison du meunier, typique maison landaise en torchis, recouverte de chaux, avec ses colombages et le pied de vigne grimpante sur l'auvent.
    A l ' intérieur dès l'entrée, la pièce principale richement meublée ou près d'une imposante cheminée se trouvait la chaise des transactions. A l'arrière la cuisine, sur les côtés, les chambres avec des lits à baldaquins, sur le sol des carreaux.
    Tout près de la rivière, le moulin très particulier avec des roues horizontales. La démonstration ne nous a pas été possible pour cause de pièces cassées.
    Tout autour le foyer extérieur pour la préparation de nourrriture, un musée d'outils anciens, la porcherie entourée de fils barbelés pour éviter aux sangliers des alentours de la forêt de venir saillir les femelles  occupantes actuelles.
    Un peu à l'écart se trouvaient des ruches recouvertes de paille.
    Après avoir suivi un chemin forestier nous avons rejoint l'airial.

    Dès l'entrée une grande maison de maître tournée contre les vents maritime avec son magnifique auvent attirait notre attention. Aux fenêtres étaient fixés des barreaux en bois pour éviter aux volailles de p énétrer à l'intérieur.
    La richesse était étalée dès l'entrée avec des meubles cossus, le sol recouvert de dalles, une grande cheminée mais aussi sur le côté une ouverture dans le mur pour faire admirer à l'époque, les beufs qui vivaient dans la pièce attenante et pour lesquels les propriètaires avaient plus d'égards que pour leurs serviteurs. Dans les chambres sur les côtés, des lits à baldaquins assez courts puisque les gens dormaient dans une position semi-assise imposaient l'opulence  avec des grosses tentures et des belles armoires. A l'arrière une grande cuisine avec sa cheminée et l'ancêtre du four avec un foyer pour récuper les braises et maintenir les aliments chauds, une souillarde pour préparer les volailles, et tuer le cochon.
    A l'extérieur  le poulailler se trouvait hautement perché pour éviter les prédateurs, c'est aussi une curiosité landaise.
    Face au maître  et au vent, étaient disposées les maisons des metayers, des brassiers, serviteurs et bergers. Ceux-ci vivaient dans des conditions laborieuses, précaires, au service constant  du propriètaire. Le sol de leurs habitations était en terre battue, sans aucune isolation des toits. Dans la maison du berger trônait majestueusement un métier à tisser, une bergère d'aujourd'hui nous a fait une démonstration sur un mini métier afin d'expliquer le mécanisme. Les bergers se déplaçaient avec aisance sur leurs échasses et conduisaient leur troupeau dans la lande.
    En activité le four central  ou officiait un boulanger nous a permis de nous ravitailler de pain et de la spécialité du coin, le pastis landais.

    Nous  nous sommes ensuite réunis autour de nos tables dans le restaurant installé dans l'enceinte du site ou nous avons profité d'un délicieux repas, de pain cuit la matin même et en dessert du fameux pastis landais accompagné d'une bonne crème anglaise. Après ces agapes nous avons repris le petit train  pour reprendre le car et aller sur Luxey.

    C'est à Luxey que nous avons visité une ancienne usine de distillation de résine de pin. Dans ces bâtiments nous avons pu imaginer la rudesse du travail pour exploiter la transformation de la résine en colophane et essence de térébenthine. Nous avons vu également les différentes sortes de gemmage pour récolter la sève.

    Retour vers Castelnau d'auzan ou Monsieur l'abbé Sabathé s'est emparé du micro pour nous régaler avec sa voix profonde et chaude, de contes et ritournelles pour finir cette belle journée.

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